north bel olympe; sculptées par vent et temps; falaises aux façades blanchâtres recueillent élégance. aux richesses dégueulées, n’est que scène souillée par abondance, entre demeures étoffées et maison-maître aux mille tares secrètes.

north est infernal mondain; quartier-lumières; géants de verre et d’acier se dressent, effleurent zénith avec suffisance; frôlés par brise salée de grande bleue. et à leurs pieds, tapis de bitume semble frémir sous pas frénétiques des quidams fortunés.

north west pinède d'or; havre de paix et hauteurs boisées; sentiers ombragés bordent vieilles clôtures écaillées, et parterres floraux où cottages charmeurs côtoient chalets rupins en lisière même des bois.

center bleu horizon; telles bêtes de sel assoupies, vieux docks rongés par marées s’étirent grondants dès l’aube. navires en spectres rois des flots y patientent aventures-futures, et admirent non loin vaste drap sablonneux froissé par la houle, qui semble s’étendre vers le néant céleste.

south monstre de fer; asphalte humide aux cent fissures, artères qui murmurent silences; usines ne sont plus que façades délabrées aux vitraux brisés en un tableau vide. réverbères crachotent encore saccades d’halos pâles, pour quelques maisonnées qui se blottissent là, en motus-témoins du quartier qui sombre amorphe.

travel frontières poussières; pour les périples sans limites, pour gober les horizons sans distance ni temps. des voyages comme le premier ou le dernier, au départ ou à la fin d'une vie aux contours changeants.

stay connected touchers virtuels; ne jamais se quitter; gavage de soi et d'autres, échanger sans compter les heures ou les villes qui séparent. se pavaner dans le vaste monte sans limites, se risquer aux méchantes popularités pour briller comme un astre trop bref.