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in the land of gods and monsters
ocytocine sur pourpre de lippes, qu'haleine furieuse exalte en belle faim. rictus pourléché, au gré du satané-battant; ô perles de ruine, font gémir ces saints, quand toxines en sanglots rincent les infâmes. et galopent, en fumeuses susurres, les échos d'une plèbe soufflée par pandore.
Newport, Oregon — forum city-gangs sombre low fantasy, époque actuelle. réservé à un public mature et averti -18
museum of sins v.1 — ouverture du forum au 02.11. version design du 17.09 thème new beginning par LUX.
Il suffit d'un sourire pour que l'âme entre dans le palais des rêves.
(victor hugo)
trait : Vie régie par l'empathie malgré toute la rancœur qu'elle peut posséder envers les Hommes. Elle ressent les émotions des autres, et le ressent si fort qu'elle aimerait pouvoir faire quelque chose pour tout le monde, jusqu'à s'oublier elle-même. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle devrait aussi avoir de l'empathie pour sa propre personne. Mais, les autres avant tout.
saisons : Beaucoup trop pour pas grand chose. Quarante-trois années déjà, aussi vides qu'intenses.
myocarde : Éternelle célibataire qui aimerait ne plus l'être. Juste pour ne plus être seule.
besogne : Jolie infirmière à mi-temps dans un hôpital et l'autre moitié du temps, elle se rend chez les particuliers. Un jour peut-être sera autre chose.
La beauté extérieure est la partie visible de la beauté intérieure. Et elle se manifeste par la lumière qui se dégage des yeux de chacun.
Diane n’avait pas cessé de courir depuis son réveil. D’habitude, elle se réveillait toujours un peu avant son réveil, comme une sorte d’horloge interne trop bien réglée. Mais aujourd’hui, ce ne fut pas le cas. Réveillé en sursaut par le son horrible de l’alarme, elle ne prit pas le temps de prendre un petit déjeuner. Un café, deux sucres pour tenir le coup jusqu’à midi, et elle était partie en trombe. La veille, elle était partie marcher. Prendre l’air, observer ce qu’il restait de nature, et réfléchir. Diane était partie seule, comme toujours. C’était la vie qu’elle menait depuis de nombreuses années ; elle avait des amis, mais ne souhaitait pas les déranger. Elle prenait de leurs nouvelles de temps en temps, ce qui n’était pas toujours le cas inversement. Mais elle ne s’en plaignait pas. Chacun avait sa vie, ses priorités. Elle aimerait bien, un jour, devenir la priorité de quelqu’un. La blonde n’était pas certaine que cette marche lui avait fait du bien, car elle l’avait mise en face de sa solitude, tout autant que d’une vie partiellement réussie. Elle était en vie, elle était en bonne santé, pouvait-elle vraiment se plaindre ?
Elle avait du prendre deux autres cafés au boulot pour tenir le coup parce que la matinée avait été longue et elle n’avait pu se reposer que quelques minutes. Il y avait des jours où ses patients semblaient avoir tous besoin d’elle en même temps. Alors elle avait essayé de leur donner autant d’attention que possible sans pour autant négliger les autres. C’est en remettant sa blouse dans son casier qu’elle décida de s’arrêter dans un petit restaurant pour manger. Elle verrait du monde et mangerait bien. Ce qui n’était pas toujours le cas lorsqu’elle était chez elle, mais elle tentait d’apprendre de nouvelles recettes.
L’après-midi n’avait pas été de tout repose non plus. Les visites s’enchainaient pour une fois, et ses pieds en pâtissaient. Oh, elle n’irait plus marcher pendant des heures avant quelques semaines. Diane fut heureuse, pour une fois, que la journée se termine. Comme c’était vendredi soir, elle décida qu’elle pouvait se permettre de sortir un peu. Pourquoi pas, après tout ? Elle ne rêvait que de se détendre et de profiter de l’ambiance d’un bar pour se changer les idées. Tirant sur les pans de sa veste, Diane se dirigea vers ledit bar qui faisait également de la petite restauration.
En entrant, elle laissa échapper un petit sourire en entendant le bruit ambiant. Il y avait un peu de monde, les gens parlaient, sans compter que le lieu diffusait une musique qui rendait le tout un peu chaotique. Elle haussa les épaules et se mit à regarder autour d’elle après une place. Elle ne demandait qu’un tabouret, voir même un coin de table, Diane n’avait pas besoin de grand-chose. L’infirmière repéra alors une silhouette qu’elle connaissait bien. Bourreau de travail, c’était comme ça qu’elle l’avait connu, elle fut d’abord étonnée de le voir ici avant de sourire franchement. Cela faisait un moment qu’ils ne s’étaient plus parlé, il était grand temps de prendre des nouvelles de Lewis.
« Mr. Allingham. »
Elle s’amusa un instant à l’appeler ainsi, avocat pénal qu’il était. Diane le laissa prendre conscience de sa présence avant qu’elle ne le prenne dans ses bras.
« It's been a while ! How are you ? »
Diane savait qu’elle devait lui écrire plus souvent, mais elle préférait ne pas submerger ses contacts de messages.
« Are you expecting someone ? »
Elle détacha les boutons de sa veste, laissant entrevoir un doux pull couleur bordeau. Diane ne voulait pas s’imposer, et si elle n’avait que le temps de prendre de ses nouvelles, ce serait toujours ça de gagné. Sa présence lui manquait parfois, lui, l’un de ses plus vieux amis. Elle était parfois étonnée que leur amitié ait résisté à tout ce temps passé et à leurs expériences. Elle espérait que cela dure encore un bon moment.